Soirée-débat "Luttons contre le cyberharcèlement" au Palais des Congrès de Rochefort


Alors pour en parler, j’ai décidé d’organiser cette soirée, et je remercie une nouvelle fois les intervenants suivants pour leur intervention :
Mme Bénédicte Robert, Rectrice de l’Académie de Poitiers, a présenté le rôle de l’Education nationale dans cette lutte. Quels sont les dispositifs au sein des établissements ? Les professeurs, personnels et élèves du Lycée Merleau Ponty de Rochefort ont donné pour exemple le rôle des ambassadeurs et sentinelles, cela fonctionne sur le "terrain".
Le Commissaire Olivier Saudreau, de la Police Nationale, a fait un rappel de ce que dit la loi, et de ce qu’est le cyberharcèlement. Qui est responsable et comment agir ?
Du côté de la législation, nous, députés, avons adopté déjà différentes mesures phares depuis le début du quinquennat, et mon collègue député Erwan Balanant a pu ainsi exposer la Proposition de loi visant à combattre le harcèlement scolaire, qui sera examinée à l’Assemblée Nationale la semaine prochaine.
Bienveillance et prévention sont les maîtres mots pour lutter contre le harcèlement scolaire et le cyber-harcèlement.


Engagés contre les violences faites aux femmes
Les actes de violence à l'encontre des femmes sont réprimés de plus en plus sévèrement en France. Ils donnent lieu à de fortes mobilisations.
La parole des femmes se libère peu à peu. Au-delà de la répression des violences, la politique de prévention passe par une action sur les stéréotypes sur les femmes.
Mieux protéger les femmes et les personnes vulnérables contre toutes les formes de violences, c’est aussi un objectif de mon mandat. (>>> rubrique "Lutte contre les violences")
Depuis mon élection, je n'ai jamais cessé d'être à l’écoute de mes concitoyennes et par cet édito je veux vous dire qu’au sein de la majorité parlementaire, j'ai voté et soutenu les mesures concrètes qui sont aujourd'hui mis en oeuvre.
Parmi celles-ci :
- l'ouverture de 2000 places d'hébergement supplémentaires pour les victimes de violence (+50% au cours du quinquennat) ;
- la possibilité de lever le secret médical en cas de danger immédiat pour la victime ;
- le déploiement des téléphones "grave danger" et des bracelets "anti-rapprochement" ;
- le renforcement de la prévention du harcèlement sexuel dans le monde professionnel ;
- la garantie de versement de la pension alimentaire par la caf ;
Continuez de prendre soin de vous.
Les 10 propositions du Groupe Jeunes Démocrates pour faire face au harcèlement scolaire
- Fédérer les acteurs et initiatives
- Accompagner les victimes et leurs familles dans la reconstruction,
- Faciliter l’accès aux outils et aides.
1 million. 1 million d’élèves, 1 million d’enfants sont victimes, chaque année, en France, de harcèlement scolaire. Cela représente 1 jeune sur 10. Chaque classe, chaque établissement est concerné par un phénomène de société : le harcèlement scolaire.
C’est d’autant plus, pour nous, Jeunes Démocrates, un phénomène pour lequel nous nous sentons concernés. Pour nombre d’entre nous, le lycée, le collège, l’école ne sont qu’à quelques années en arrière. Nous sommes mus par la volonté d’une ambition pour les jeunes et par les jeunes.
Alors que Dinah, 14 ans, a mis fin à ses jours, comme 18 autres enfants depuis le début de l’année 2021, nombreux sont les enfants qui pensent au pire.
Nous, Jeunes Démocrates, avons choisi de travailler pour qu’ensemble, nous puissions imaginer un système scolaire où le harcèlement scolaire ne sera plus la normalité. Où le harcèlement scolaire est un phénomène pris à la hauteur de ce qu’il requiert.
Mais surtout, nous avons choisi d’orienter notre travail sur un pan essentiel de la lutte contre le harcèlement scolaire : l’après, la reconstruction.
Car malgré les efforts massifs déployés par les politiques depuis de nombreuses années pour endiguer le phénomène au plus tôt et massifier la sensibilisation, la réalité des victimes est telle qu’il est nécessaire de mettre davantage de moyens.
Ainsi, nos propositions se sont axées autour de trois grands piliers : FÉDÉRER les acteurs et initiatives ; ACCOMPAGNER les victimes et leurs familles dans la reconstruction ; FACILITER l’accès aux outils et aides.
1. Sensibiliser le corps enseignant et les élèves aux neuroatypies (TDAH, troubles dys, autisme …) et aux autres troubles psychiatriques
En permettant à des associations de sensibiliser élèves et enseignants sur les fonctionnements neuroatypiques, il s’agit globalement d’aborder plus généralement la différence de l’autre et la tolérance de celle-ci.
Les interventions pourront, au détour d’une discussion en classe sous la forme d’un débat, s’appuyer sur les cas spécifiques de la classe en total respect et toute bienveillance vis-à-vis des élèves concernés afin de dédramatiser les situations et permettre d’aboutir à un meilleur climat de classe.
L’objectif de cette proposition est de viser une meilleure compréhension et une meilleure appréhension des différences par les élèves et par l’ensemble de la communauté éducative.
2. Introduire dans la formation initiale du corps enseignant un module obligatoire dédié à la question du harcèlement scolaire
La réalité du harcèlement scolaire est une réalité à laquelle sera obligatoirement confronté chaque enseignant au cours de sa carrière. Ainsi, il nous semble essentiel d’intégrer dans la formation initiale du corps éducatif la notion de harcèlement scolaire : tant sa détection que sa prise en charge, mais également les ressorts psychologiques qui en découlent.
Le corps enseignant étant l’acteur majeur capable d’agir au sein même de l’établissement, il semble tout à fait pertinent de le former, de le préparer à de telles situations dont il devra obligatoirement faire face. Il s’agira également de sensibiliser les enseignants sur ce qui se déroule en dehors du cadre scolaire, comme les jeux vidéo et les réseaux sociaux.
Par ailleurs, nous proposons qu’un référentiel des principales plateformes de jeux vidéo et réseaux sociaux soit édité par l’éducation nationale en lien avec des experts afin de permettre aux professeurs d’être en permanence à jour avec les nouvelles technologies qui peuvent être le théâtre de cyberharcèlement. Ce référentiel pourra être associé à un module de formation à la demande dans le catalogue de formation continue des enseignants.
Il s’agit finalement de mieux préparer globalement le corps enseignant à une situation de harcèlement scolaire.
3. Faciliter les expérimentations entre Associations, Collectivités Territoriales et Établissements Scolaires
Nous proposons la création d’un fonds de financement public et d’un cadre législatif adapté pour faciliter l’expérimentation de dispositifs de lutte contre le harcèlement scolaire à 360 degrés qui mobilise les Associations, les Collectivités Territoriales, les Établissements Scolaires et plus globalement la communauté éducative à travers les habitants de la collectivité en question.
Cette proposition vise ainsi au déploiement de solutions de prise en charge de l’amont à l’aval du harcèlement scolaire et une mobilisation globale des citoyens.
Son objectif est d’aligner l’ensemble des acteurs, concernés de près ou de loin par la problématique, sur la même ligne d’objectif, sur les mêmes axes prioritaires de travail, facilitant ainsi une meilleure coordination.
4. Fluidifier la communication entre les numéros 30 20 et 30 18 avec les associations d’aide et accompagnement aux victimes
Nous proposons qu’un pont de communication puisse être établi entre les équipes des numéros 30 20 et 30 18 et les associations d’aide et d’accompagnement aux victimes de harcèlement scolaire.
Cette proposition a pour objectif de faciliter la prise en charge des familles de l’« après harcèlement scolaire » en permettant, avec l’accord des primo concernés, qu’une fiche de suivi d’accompagnement soit établie puis transmise à l’association la plus proche du domicile familial afin qu’elle démarre une phase d’accompagnement.
Au-delà de faciliter l’accès à ces accompagnements aux familles, il s’agira d’éviter aux familles et aux victimes de répéter un nombre important de fois leur témoignage, leur vécu de la situation, et ainsi de transmettre les données essentielles, en total respect avec les normes de sécurité de la confidentialité et normes RGPD.
Une charte de déontologie et de bonnes pratiques sera respectée par les associations et celles-ci seront, à l’inverse, chargée de faire remonter au 30 20 et 30 18 tout cas de harcèlement scolaire qui ne leur aurait pas été signalé.
5. Créer le délit spécifique de harcèlement scolaire
Cette proposition vise avant tout à aider tant la victime que le/les auteur(s) des faits de harcèlement scolaire.
Aider la victime à être reconnue dans ce statut de victime. Permettre à la famille de la victime d’accéder à un parcours de soin de la sécurité sociale prenant en charge les frais d’accompagnement thérapeutique (psy, diététicien/nutritionniste, psychomotricien …).
Aider l’enfant auteur des faits de harcèlement à comprendre pourquoi il en est arrivé là. Et l’accompagner sur le droit chemin. Dans 9 cas sur 10, il est une ancienne victime de harcèlement scolaire ou souffre d’un complexe physique ou intellectuel ou autre et souffre donc autant qu’il fait de mal. Nous recommandons ainsi en sanction le suivi d’un stage de sensibilisation et, au besoin, l’obligation de soins thérapeutiques et/ou la réalisation de travaux d’intérêt général, si possible, thématisés sur la question de la lutte contre le harcèlement scolaire.
6. Renforcer les moyens humains et financiers des CMP afin d’assurer une prise en charge effective, pluridisciplinaire et rapide des victimes de harcèlement scolaire
Aujourd’hui, il faut compter environ 18 à 24 mois d’attente pour qu’une famille puisse faire bénéficier à son enfant victime de harcèlement scolaire des soins thérapeutiques délivrés par le Centre Médico-Pscyhologique (CMP) le plus proche du domicile familial.
Il s’agit ainsi, au sein des CMP, de mettre en œuvre les moyens nécessaires afin que puissent être prises en charge plus rapidement les victimes de harcèlement scolaire, sans attendre une situation dramatique concernée par des tentatives suicidaires. Nous proposons également la prise en charge d’aspects connexes au harcèlement scolaire comme le traitement des troubles du comportement alimentaire.
Il ne s’agit pas ici de créer une nouvelle cellule ou un nouveau dispositif supplémentaire, mais bien de flécher des moyens spécifiques à la mise en place d’un parcours de prise en charge spécifique au sein des CMP.
7. Favoriser le développement de points d’informations et de conseils à l’échelle locale
Dans l’ensemble des dispositifs existants, les parents se retrouvent démunis face à une situation de harcèlement scolaire et se retrouvent rarement physiquement face à des aidants pour les conseiller.
Ainsi, nous proposons que soient déployés dans les territoires des Points d’Informations et de Conseils (PIC) constitués de personnes-ressources chargées de donner aux familles les « bons conseils », les « bons premiers gestes » à réaliser.
Nous suggérons un déploiement prioritaire de ces solutions dans les espaces France Service afin de mailler durablement le territoire national, mais notre proposition pourra être déployée dans les collectivités sur l’impulsion de leur maire ou président.
De l’identification de thérapeutes spécialisés, aux démarches administratives à mener, ces PIC seront aux côtés des familles et pourront être un point de contact référent pour elles au fil de leurs démarches de « l’après-harcèlement scolaire ».
8. Systématiser une sensibilisation au harcèlement scolaire dès qu’un cas de harcèlement est observé
Dans une situation de harcèlement scolaire, c’est parfois toute une classe qui est impliquée avec les harceleurs, la ou les victimes et les témoins passifs. Ainsi il paraît primordial de pouvoir sensibiliser au travers d’interventions spécifiques l’intégralité de la classe. L’objectif serait de ne pas stigmatiser les harceleurs tout en exposant chaque aspect d’une situation de harcèlement. Sur le long terme, cette mesure pourrait s’appliquer comme une intervention obligatoire proposée à chaque élève en classe de sixième, par exemple. Les heures de vie de classe de collège et de lycée peuvent être utilisées à cet escient.
Cette proposition, qui pourrait s’appuyer sur la méthode Pikas, dite de la « préoccupation partagée », permettrait ainsi d’être dans le traitement, la réactivité immédiate face au phénomène et ainsi de stopper au plus vite toute situation potentiellement dangereuse de harcèlement scolaire.
9. Insister sur la promotion des ressources à disposition des élèves en situation de harcèlement
Beaucoup d’outils existent, mais ils sont peu connus donc peu utilisés par les premiers concernés.
C’est le cas, par exemple, des numéros 30 20 et 30 18 ou de l’existence des associations spécialisées sur le territoire.
Également, il peut parfois être difficile pour l’élève de s’adresser à ses professeurs (pour diverses raisons) donc il est important qu’il puisse savoir que d’autres personnes “neutres” peuvent être à son écoute, d’autant plus des professionnels de ces questions.
Cette proposition peut ainsi passer par une transmission de l’information directe de la part du professeur ou par la mise en évidence d’affiches mettant en avant ce genre de numéro ou des associations spécialisées.
Plus généralement, nous sommes convaincus qu’une meilleure information à propos de ses outils permettra qu’ils soient plus utilisés.
10. Fusionner le 30 20 / 30 18
Dans le même objectif que la proposition 4., nous proposons la fusion des numéros 30 20 et 30 18, respectivement dédiés au signalement des situations de harcèlement scolaire, pour l’un, et à la communication de conseils et bonnes pratiques ainsi que de signalements liés au cyberharcèlement.
Il y a ainsi, à la fois, un double effort de communication à effectuer afin que les deux numéros puissent être ancrés au sein des familles, mais c’est également une double charge humaine et foncière qui pourrait ainsi être mutualisée en vue d’un élargissement des horaires d’ouverture.
Mais c’est aussi, pour les familles, l’opportunité de n’avoir qu’un seul point d’entrée, bien identifié, et pour lequel les efforts de communication pourraient être centralisés.
Ces 10 propositions des Jeunes Démocrates sont l’aboutissement d’un travail de près de 4 semaines mené par un groupe de travail composé de Chloé Jorand, Julien Maudoux, William Onkur et Damien Renault et animé par Hugo Martinez en qualité de rapporteur de cette mission flash.
Les travaux se sont déroulés dans une démarche de co-construction et concertation.
Les propositions qui en ont abouti ont été soumises pendant 5 jours à un vote consultatif des militants avant d’être adoptées en Bureau National auprès de ses membres.
La volonté de mener ce travail réside dans notre souhait d’installer des sujets de société, ô combien importants, comme celui-ci dans les débats à venir des élections présidentielles 2022 et ainsi d’y apporter notre contribution.
Stop au harcèlement des collégiens nés en 2010
Depuis quelques semaines, des collégiens sont devenus une cible dans une campagne de harcèlement qui vise tout particulièrement les élèves nés en 2010 : insultes, harcèlement, cyberharcèlement.
Et ce phénomène prend une ampleur inquiétante depuis la rentrée scolaire, dépassant largement les limites des établissements scolaires.
Les parents expriment leurs inquiétudes et je les comprends. Vous le savez, depuis mon mandat, je me bats contre toutes les formes de violences, et tout particulièrement le cyberharcèlement à l'encontre des enfants. La soirée-débat programmée l'année dernière et reportée en raison de la crise sanitaire aura lieu le jeudi 25 novembre 2021 au Palais des Congrès de Rochefort. (>>> Informations à suivre ici)
Je rencontre aujourd'hui Monsieur Jean-Michel Blanquer, Ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, et j'évoquerai avec lui ce sujet pour lequel il a témoigné ces dernières heures une détermination sans faille à combattre le fléau du cyberharcèlement.
Stop au harcèlement, stop au cyberharcèlement et et ne rien laisser passer !
➜3020 face au harcèlement
➜3018 face au cyber-harcèlement
Erwan Balanant, Député du Finistère : "Le harcèlement scolaire est un sujet majeur"
Mon collègue Erwan Balanant a été chargé d’une mission sur la lutte contre le harcèlement scolaire. Je vous propose d'écouter ses propos sur sa proposition de créer un délit de harcèlement scolaire.
Sachez que je reste pleinement mobilisée sur le sujet du harcèlement scolaire et du cyber-harcèlement avec prochainement une conférence pour mieux informer sur ces sujets.
Question écrite : Harcèlement et violences en milieu scolaire
Question N° 9798 : suivi des enfants victimes de harcèlement et violences en milieu scolaire
Texte de la question :
Mme Frédérique Tuffnell interroge M. le ministre de l'éducation nationale sur le harcèlement et les violences en milieu scolaire. Le harcèlement, qui constitue un délit au regard de l'article 222-33-2-2 du code pénal, touche en effet 10 % des élèves. Pour répondre à ce fléau, des mesures ont été mises en place : plateforme interactive M@gistère à l'attention du personnel enseignant, mobilisation lors d'une journée mondiale contre le harcèlement, numéro vert dédié, protocole de l'éducation nationale pour le traitement des situations de harcèlement avec des « fiches conseils », actions de prévention et de lutte contre le harcèlement. Or ces mesures ne seraient pas suffisantes. Dans une situation de harcèlement, ces « fiches conseils » ne sont pas remises automatiquement aux parents de victimes, aux parents d'auteurs, et aux parents d'élèves témoins. Les actes de harcèlement ne sont également pas systématiquement consignés par écrit. De ce fait, on peut s'interroger sur le suivi approprié des élèves harcelés et des personnes impliquées. Afin de renforcer la protection assurée aux victimes de harcèlement, notamment les mineurs, elle lui demande si le Gouvernement envisage de permettre la signalisation des actes de harcèlement via une plateforme dédiée, autre que la plateforme Pharos, qui n'est destinée qu'aux signalements des contenus illicites sur internet. Elle lui demande également quelles mesures pourraient être mises en place afin d'assurer un meilleur suivi des signalements et de renforcer la protection des victimes.
Réponse publiée le 6 novembre 2018 :
Depuis 2011, le ministère de l'éducation nationale a pris la mesure de l'extrême sensibilité de la problématique du harcèlement entre pairs et des mutations technologiques amplifiant ces phénomènes, et met en œuvre, à ce titre, une politique publique d'envergure, qui doit permettre la détection précoce de ces situations et l'assurance d'une meilleure prise en compte. Quatre grands axes structurent l'action publique : informer, prévenir, former, prendre en charge. - informer pour interpeller et mobiliser : les personnels, les élèves et tous les partenaires de l'école sont associés aux journées nationales. La généralisation des collégiens et lycéens ambassadeurs est un important facteur de mobilisation des établissements. Le site « Non au Harcèlement » (NAH) et la page Facebook, le clip diffusé sur les chaînes nationales et internet ont un impact considérable, chiffré en centaines de milliers de consultations, en millions de vues. - prévenir pour combattre ce fléau : cette dimension est intégrée aux apprentissages scolaires, dans l'école du respect d'autrui. Elle est portée par un prix national, et soutenue par la diffusion de ressources et d'outils de prévention en ligne. - former pour mieux prendre en charge : il s'agit de former les personnels et de rendre les élèves acteurs de la prévention entre pairs, en développant leurs compétences psychosociales. - prendre en charge : des conseils, une orientation vers les 310 référents académiques sont dispensés via les deux numéros dédiés, 3020 et 0800 200 000 (Net écoute) qui reçoivent les appels des élèves victimes de harcèlement, de leurs parents, de témoins et de personnels de l'éducation nationale. Les situations portées à la connaissance des référents font l'objet d'un suivi systématique. Les outils disponibles sur le site « Non Au Harcèlement » sont utilisés à cette fin par les équipes des écoles et établissements. Des ressources dédiées à la lutte contre le harcèlement et le cyber harcèlement sont également disponibles dans la mallette des parents. En ce qui concerne le recensement écrit des situations les plus préoccupantes, cette année scolaire a également été marquée par la généralisation de l'utilisation de l'application « Faits établissement », qui permet aux directeurs, aux principaux et aux proviseurs de signaler les incidents et les violences, et donc les situations de harcèlement, qui se manifestent dans les écoles et les établissements dont ils ont la responsabilité. Cette application permet également de solliciter un accompagnement particulier. Les situations les plus complexes font l'objet d'une transmission aux référents via l'application « Stop harcèlement » qui permet d'assurer un suivi précis et coordonné des actions mises en œuvre. Une plateforme spécifique Net Ecoute propose le même type d'accompagnement pour les situations de cyberharcèlement. Elle assure le lien en matière de signalement avec les réseaux et avec la Plateforme d'Harmonisation, d'Analyse, de Recoupement et d'Orientation des Signalements (Pharos) pour les situations les plus graves. La publication d'un vademecum consacré au respect d'autrui témoigne de la volonté d'un renforcement de la mobilisation portée par le ministère de l'éducation nationale. Il comportera des principes et des exemples très concrets, à destination des équipes, et leur permettra de renforcer encore leur vigilance et leur action pour protéger des diverses formes de harcèlement les élèves qui leur sont confiés. Par ailleurs, il est essentiel de rappeler que 94 % des collégiens et des lycéens déclarent se sentir bien dans leur établissement. C'est le signe que les personnels s'engagent quotidiennement pour assurer aux élèves un climat scolaire serein et protecteur, afin d'assurer la réussite de leurs apprentissages.
8 novembre : Journée nationale de lutte contre toutes les formes de harcèlement
En juin dernier, j'avais posé une question écrite au Gouvernement sur le suivi des enfants victimes de harcèlement et violences en milieu scolaire.
Aujourd'hui, dans le cadre de la journée nationale de lutte contre toutes les formes de harcèlement, le ministère s'engage dans une politique volontariste en quatre axes prioritaires pour que l’École demeure un lieu de la confiance, du respect d’autrui et du bien-être. Tous ces éléments constitutifs d’un climat scolaire serein doivent permettre à tous les élèves de s’épanouir dans leurs apprentissages et de développer le meilleur d’eux-mêmes.

Les phénomènes de harcèlement ne sont pas nouveaux, mais ils ont pris une nouvelle ampleur, notamment avec internet. C’est pourquoi, cette année, nous avons particulièrement insisté sur le cyberharcèlement et que, par la mesure d’interdiction du portable au collège, ainsi que par la montée en puissance de l’éducation aux médias, nous envoyons un signal clair pour un usage réfléchi et raisonné des réseaux sociaux.
Éradiquer le harcèlement de nos établissements nécessite une politique volontariste qui réponde à plusieurs enjeux.
C’est d’abord celui de la sensibilisation. C’est pourquoi la journée du 8 novembre est aussi importante car elle permet, grâce à la mobilisation de toutes les institutions d’éducation et des associations, de sensibiliser les élèves, les personnels, et, au-delà, la société entière à la question du harcèlement. Sur cette question la solution dépend en effet de l’unité du monde adulte.
Il y a ensuite un enjeu de formation des professeurs et de l’ensemble des personnels des établissements pour détecter les signes les plus faibles de harcèlement et y répondre avant que ces phénomènes ne prennent trop d’ampleurs et infligent des souffrances inacceptables aux victimes.
La mobilisation de tous, et notamment des élèves, est enfin un levier indispensable. Les élèves ambassadeurs contre le harcèlement, présents dans la plupart des collèges, témoignent de l’engagement et de la profondeur de la conscience civique de nos élèves. Je veux les féliciter.
J’englobe la question du harcèlement dans le combat que nous menons contre toutes les formes de violence à l’école. Une prochaine loi nous aidera ; la réflexion en cours avec les ministères de l’intérieur et de la justice nous permettra aussi d’avancer sur cet enjeu de société.
Nous gagnerons ce combat par la volonté et par l’unité.

Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse
4 AXES PRIORITAIRES |
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INFORMER pour interpeller et mobiliser : la généralisation des collégiens et lycéens ambassadeurs est un important facteur de mobilisation des établissements. Le site « Non au Harcèlement » (NAH) et la page Facebook, le clip diffusé sur les chaînes nationales et internet ont un impact considérable, traduit par des centaines de milliers de consultations, des millions de vues. Les journées nationales mobilisent des dizaines de milliers de personnels, de parents et d’élèves dans l’ensemble du pays.
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PRÉVENIR pour combattre ce fléau : la prévention est intégrée aux apprentissages scolaires, dans l’Ecole du respect d’autrui. Elle est portée par le Prix national et soutenue par la diffusion de ressources et d’outils de prévention en ligne.
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FORMER pour mieux prendre en charge : il s’agit de former les personnels et de rendre les élèves acteurs de la prévention entre pairs, en développant leurs compétences psychosociales.
-
PRENDRE EN CHARGE : des conseils, une orientation vers les 310 référents académiques sont dispensés via les deux numéros dédiés, 3020 et 0800 200 000 (Net écoute).
QUE FAIRE EN CAS DE HARCELEMENT ? |
Le ministère de l'Education Nationale propose une palette d'outils sur le site Non Au Harcèlement.
EN SAVOIR PLUS |
- Site du ministère de l'éducation nationale
- Dossier à télécharger en pièce jointe
Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l'école
Pour sensibiliser la communauté éducative aux phénomènes de harcèlement dans le milieu scolaire, la journée Non au harcèlement est organisée chaque premier jeudi du mois de novembre. Cette journée est l'occasion de rappeler combien la prévention et la lutte contre le harcèlement sont fondamentales pour permettre aux élèves d'avoir une scolarité épanouie dans le cadre de l'École de la confiance.
Cette année, la campagne "Non au harcèlement" a pour thème "la dynamique de groupe".
Le harcèlement nuit gravement à la vie scolaire des écoles et des établissements
Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école : elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Lorsqu’un enfant ou un adolescent est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement. Insidieusement, ces agressions répétées impactent sensiblement l’enfance et l’adolescence de près de 700 000 élèves environ, toutes catégories sociales confondues (source enquête victimation 2015 – DEPP).
Avec l’utilisation permanente des nouvelles technologies de communication (téléphones, réseaux sociaux numériques), le harcèlement entre élèves se poursuit en dehors de l’enceinte des établissements scolaires. On parle alors de cyber-harcèlement. Le cyber-harcèlement est défini comme "un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule". Le cyber-harcèlement se pratique via les téléphones portables, messageries instantanées, forums, chats, jeux en ligne, courriers électroniques, réseaux sociaux, site de partage de photographies, etc.
En 2017 :
- 18 % des collégiens déclarent avoir subi au moins une atteinte via les réseaux sociaux ou par téléphone portable (usurpation d'identité, vidéos humiliantes ou diffusion de rumeurs) ;
- 11 % des élèves déclarent avoir été insultés ou humiliés via ces nouvelles technologies ;
- 7 % des collégiens ont déclaré avoir subi au moins trois atteintes différentes, ce qui s'apparente à du cyberharcèlement. Il est davantage subi par les filles (8 % contre 6 % pour les garçons) et les élèves de 3e
Sur le quinquennat, il s'agit de faire disparaître des écoles et établissements les phénomènes de harcèlement. L'interdiction du portable à l'école et au collège est un élément essentiel de cette lutte contre le harcèlement.
Rendre les élèves acteurs de la lutte contre le harcèlement
La réussite de la lutte contre le harcèlement repose également sur l'engagement des élèves. Actuellement, 5 000 lycéens jouent le rôle de référents harcèlement. Dans le même esprit, les collégiens vont être formés pour sensibiliser leurs camarades. Pour cela, des outils seront mis à leur disposition sur le site Non au harcèlement.
Journée internationale des droits des femmes : Lancement des "1000 possibles"
Stop au cyber-harcèlement !
Lutte et prévention c'est tous les jours.
À tous les élèves victimes ou témoins de harcèlement,
appelez le 3020
Plus...
Message de Cédric O, Secrétaire d'Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques sur le cyber-harcèlement
Aujourd'hui est la Journée Internationale de Lutte contre les violences faites aux femmes. J'ai souhaité m'attacher plus précisément sur le phénomène de la cyber-violence, qui prend de plus en plus d'ampleur.
J’ai voulu en ce mois de novembre marqué par la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire du 7 et la journée nationale de lutte contre les violences faites aux femmes le 25, organiser une soirée-débat à Rochefort ce jeudi. Elle devait réunir autour de la table des jeunes, les associations, Mme Laure Trotin Sous-Préfète de Saint-Jean d’Angély, M. Nicolas Septe Procureur de la République de Saintes, Mme Annick Baillou Inspectrice Académique, M. Hervé Blanché Maire de Rochefort, ainsi que les autorités. Cette soirée initialement prévue le jeudi 26 novembre a du être annulée en raison de la crise sanitaire mais sera reportée dans le courant du premier trimestre de 2021.
Monsieur Cédric O, Secrétaire d'Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques a souhaité participer à cette soirée à travers un message vidéo :
Rappelons-le, les formes les courantes de cyber-harcèlement sont l’usurpation d’identité, le doxing, le canular téléphonique, les discours haineux, le revenge porn et la traque sur internet. Avec le confinement, les jeunes sont encore plus sur les écrans. Mais qui dit écrans dit réseaux sociaux et aussi cyber-harcèlement. D’après une enquête, celui-ci serait en hausse. Il faut donc se méfier de cette période coupée du monde. Depuis quelques années, le cyber-harcèlement prend de l’ampleur, en devenant "cyber", il devient plus difficile à cerner, à stopper. Des enfants subissent des moqueries et menaces tous les jours. D’après les chiffres, 1 enfant sur 10 connaîtra un jour une forme d’harcèlement à l’école.
L’association e-Enfance prévient tous les parents et donne un chiffre plutôt inquiétant. Sur leur site, le nombre de cas rapportés est en hausse de 50% ! Ils tirent alors la sonnette d’alarme. A cause du fait de rester chez soi, les adolescents sont plus sur leur téléphone. Et cela n’arrange en rien le cyber-harcèlement.
En tant que Députée, il est de ma responsabilité de faire connaitre ces dangers, de favoriser le débat et d’informer les jeunes sur ces risques dont il faut parler souvent et ouvertement. Lutte et prévention c'est tous les jours, communiquons toujours plus pour protéger informer. À tous les élèves victimes ou témoins de harcèlement, appelez le 3020.
Aussi, le confinement mis en place par le Gouvernement depuis le 30 octobre 2020 pour endiguer la pandémie de Covid-19 constitue un facteur aggravant pour les femmes et leurs enfants victimes de violences.
Elisabeth Moreno, Ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, rappelle que le Gouvernement est résolu à tout en œuvre pour lutter contre ces violences avec notamment 4 outils vitaux à destination des victimes et témoins de violences faites aux femmes :
Ensemble, nous pouvons faire en sorte que ces 4 outils vitaux soient diffusés un maximum.
Ensemble, nous pouvons sauver des vies.
Journée Internationale de Lutte contre les violences faites aux femmes
La période de confinement que nous traversons est critique pour les femmes victimes de violences. C’est pourquoi le 25 novembre, à l’occasion de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des Femmes, nous vous proposons de relayer tous ensemble les 4 outils vitaux à destination des victimes et témoins de violences faites aux femmes.
Ensemble, nous pouvons faire en sorte que ces 4 outils vitaux soient diffusés un maximum.
Ensemble, nous pouvons sauver des vies.
Journée de lutte contre le harcèlement scolaire
Aujourd'hui est la journée de lutte contre le harcèlement scolaire.
- 10% des élèves sont harcelés soit environ 1 200 000 jeunes étudiants.
- 85% des harcèlements sont effectués par des groupes.
- 4,9% des élèves subissent un harcèlement physique et/ou moral sévère soit 12 326 dans une école élémentaire
- 29% des collégiens seraient victimes de moquerie de part leur conduite trop exemplaire (sondage effectué sur 18 000 élèves).
La prévention et l'information, c'est chaque jour.
À tous les élèves victimes ou témoins de harcèlement, appelez le 3020
8 novembre : journée nationale de lutte contre toutes les formes de harcèlement
En juin dernier, j'avais posé une question écrite au Gouvernement sur le suivi des enfants victimes de harcèlement et violences en milieu scolaire.
Aujourd'hui, dans le cadre de la journée nationale de lutte contre toutes les formes de harcèlement, le ministère s'engage dans une politique volontariste en quatre axes prioritaires pour que l’École demeure un lieu de la confiance, du respect d’autrui et du bien-être. Tous ces éléments constitutifs d’un climat scolaire serein doivent permettre à tous les élèves de s’épanouir dans leurs apprentissages et de développer le meilleur d’eux-mêmes.

Les phénomènes de harcèlement ne sont pas nouveaux, mais ils ont pris une nouvelle ampleur, notamment avec internet. C’est pourquoi, cette année, nous avons particulièrement insisté sur le cyberharcèlement et que, par la mesure d’interdiction du portable au collège, ainsi que par la montée en puissance de l’éducation aux médias, nous envoyons un signal clair pour un usage réfléchi et raisonné des réseaux sociaux.
Éradiquer le harcèlement de nos établissements nécessite une politique volontariste qui réponde à plusieurs enjeux.
C’est d’abord celui de la sensibilisation. C’est pourquoi la journée du 8 novembre est aussi importante car elle permet, grâce à la mobilisation de toutes les institutions d’éducation et des associations, de sensibiliser les élèves, les personnels, et, au-delà, la société entière à la question du harcèlement. Sur cette question la solution dépend en effet de l’unité du monde adulte.
Il y a ensuite un enjeu de formation des professeurs et de l’ensemble des personnels des établissements pour détecter les signes les plus faibles de harcèlement et y répondre avant que ces phénomènes ne prennent trop d’ampleurs et infligent des souffrances inacceptables aux victimes.
La mobilisation de tous, et notamment des élèves, est enfin un levier indispensable. Les élèves ambassadeurs contre le harcèlement, présents dans la plupart des collèges, témoignent de l’engagement et de la profondeur de la conscience civique de nos élèves. Je veux les féliciter.
J’englobe la question du harcèlement dans le combat que nous menons contre toutes les formes de violence à l’école. Une prochaine loi nous aidera ; la réflexion en cours avec les ministères de l’intérieur et de la justice nous permettra aussi d’avancer sur cet enjeu de société.
Nous gagnerons ce combat par la volonté et par l’unité.

Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse
4 AXES PRIORITAIRES |
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INFORMER pour interpeller et mobiliser : la généralisation des collégiens et lycéens ambassadeurs est un important facteur de mobilisation des établissements. Le site « Non au Harcèlement » (NAH) et la page Facebook, le clip diffusé sur les chaînes nationales et internet ont un impact considérable, traduit par des centaines de milliers de consultations, des millions de vues. Les journées nationales mobilisent des dizaines de milliers de personnels, de parents et d’élèves dans l’ensemble du pays.
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PRÉVENIR pour combattre ce fléau : la prévention est intégrée aux apprentissages scolaires, dans l’Ecole du respect d’autrui. Elle est portée par le Prix national et soutenue par la diffusion de ressources et d’outils de prévention en ligne.
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FORMER pour mieux prendre en charge : il s’agit de former les personnels et de rendre les élèves acteurs de la prévention entre pairs, en développant leurs compétences psychosociales.
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PRENDRE EN CHARGE : des conseils, une orientation vers les 310 référents académiques sont dispensés via les deux numéros dédiés, 3020 et 0800 200 000 (Net écoute).
QUE FAIRE EN CAS DE HARCELEMENT ? |
Le ministère de l'Education Nationale propose une palette d'outils sur le site Non Au Harcèlement.
EN SAVOIR PLUS |
- Site du ministère de l'éducation nationale
- Dossier à télécharger en pièce jointe